Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

MALBOUHANS! Une vérité qui dérange les fossoyeurs de la biodiversité. Ils bafouent la doctrine ERC issue du Grenelle de l’environnement.

publié le3 décembre 2015

En Haute-Saône, on s’acharne à vouloir transformer en zone industrielle le site écologique exceptionnel de l’ancien aérodrome de Lure-Malbouhans.

A moins de 19km, les 32ha de la plateforme de l’ancienne base travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) à VILLERSEXEL restent désespérément vides d’implantations industrielles…

(Pour en savoir + sur ce dossier taper : MALBOUHANS dans le moteur de recherche).

Les pouvoirs publics et décideurs prétendent respecter les lois…

Depuis le Grenelle de l’environnement de 2009, pour tout grand projet menaçant de détruite un espace naturel sensible (zones humides, biotopes d’espèces protégées) la doctrine nationale à mettre en oeuvre se résume au trois mots du triptyque (ERC):

Éviter de détruire,

Réduire l’impact,

Compenser les atteintes à la biodiversité en derniers recours, c’est à dire en dernier recours si l’on ne peut faire autrement.

Mais certains décideurs ne s’arrêtent de ce triptyque qu’à l’option « compensations » dans le choix du site d’implantation d’un projet.

L’intérêt général à long terme est sacrifié pour des raisons d’opportunité ou d’intérêts souvent propres aux décideurs eux-même.

Mais peut-on compenser un écosystème détruit?

En réalité cela est impossible, la compensation ne peut qu’être imparfaite, incomplète. Biologistes et naturalistes ne savent pas faire l’impossible – même les plus opportunistes. Les documents marketing des auteurs de projets cultivent souvent ce mensonge que cache le mot compensation.

Un biotope installé depuis des siècles, voire des millénaires, ne peut être déplacé ni reconstitué ailleurs en quelques décennies.

Si vous perdez un membre de votre famille proche. Est-ce compensable?

Il en est de même pour la biodiversité dont l’extinction massive est en marche depuis quelques décennies. La survie même de l’espèce humaine et liée à la survie de cette biodiversité.

Il est encore temps d’être raisonnable!