Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

Molosse de Cestoni

publié le21 avril 2015
Description, caractères distinctifs [1] :
  • Longueur avant-bras : 54,7 à 69,9 mm
  • Longueur oreille : 25 à 32 mm
  • Longueur Tête + Corps : 81 à 92 mm
  • Poids : 22 à 54 g, 30 g en moyenne
  • Envergure : 400 à 450 mm

Photo. Molosse de Cestoni – Tadarina teniotis. Tanguy Stoecklé

Répartition régionale :
Répartition nationale : ici.

Statuts de protection et listes rouges :


-* Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
-* Espèce inscrite à l’annexe IV de la Directive européenne Habitats-Faune-Flore
-* Liste rouge UICN :
-** Franche-Comté: Quasi-menacée (NT)
-** France : Préoccupation mineure (LC)
-** Europe : Préoccupation mineure (LC)
-** Monde : Préoccupation mineure (LC)

Habitat et gîtes :

Espèce méridionale aux mœurs fissuricoles, le Molosse de Cestoni se trouve en limite d’aire de répartition géographique dans le sud du Jura. Hiver comme été, ses gîtes sont liés aux falaises fissurées, ou en milieu urbain, dans les corniches de bâtiments (HLM par exemple).

Biologie et écologie de l’espèce :

Le Molosse chasse en altitude et peut parcourir régulièrement de grandes distances pour s’alimenter en prospectant des milieux très variés. En été, il peut naviguer jusqu’à 100 km. Il est considéré comme un chasseur opportuniste, dépendant surtout des concentrations ponctuelles du plancton aérien mais aussi de lépidoptères nocturnes, de Coléoptères, ou de Névroptères.

Distribution et population :

La présence du Molosse de Cestoni en Franche-Comté a été prouvée en 1996, grâce à des observations visuelles ainsi qu’au détecteur d’ultrasons. Les données ponctuelles de cette espèce concernent uniquement les falaises du Jura.

Menaces :

Le Molosse de Cestoni fait partie des espèces pouvant être victime des éoliennes. Il peut être également menacé par des travaux sur des immeubles ou des ouvrages d’art, ou par l’aménagement des falaises en voie d’escalade.

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[1] Arthur L., Lemaire M., 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, 544p.