Pipistrelle de Kuhl
Description, caractères distinctifs [1]:
-* Longueur avant-bras : 30 à 36 mm
-* Longueur oreille : 12 à 13 mm
-* Longueur Tête + Corps : 39 à 55 mm
-* Poids : 5 à 10 g
-* Envergure : 210 à 260 mm
Photo. Pipistrelle de Kuhl – Pipistrellus kuhlii. Laurent Arthur
Répartition régionale :
Répartition nationale : ici.
Statuts de protection et listes rouges :
-* Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
-* Espèce inscrite à l’annexe IV de la Directive européenne Habitats-Faune-Flore
-* Listes rouges
-** Franche-Comté : Préoccupation mineure (LC)
-** France : Préoccupation mineure (LC)
-** Europe : Préoccupation mineure (LC)
-** Monde : Préoccupation mineure (LC)
Habitat et gîtes :
C’est une espèce anthropophile proche de la Pipistrelle commune, elle est présente aussi bien dans les petites agglomérations que dans les grandes villes. En hibernation, on la trouve dans des cavités souterraines, mais aussi dans tous types de bâtiments. Toutefois on ne peut distinguer les différentes espèces de pipistrelles visuellement la plupart du temps. En été, elle choisit en priorité les bâtiments.
Biologie et écologie de l’espèce :
La Pipistrelle de Kuhl chasse dans des milieux relativement variés et recouvrent également ceux de la Pipistrelle commune : milieux ouverts, boisements, zones humides. On la trouve également régulièrement dans les parcs et jardins éclairés. Elle consomme un large spectre de proies. Les plus régulières étant les Culicidés (moustiques), les Lépidoptères, les Cératopogonidés (petits Diptères hématophages), des Hyménoptères, les Brachycères (mouches), les Tipulidés…
Distribution et population :
Les connaissances sur cette espèce en Franche-Comté sont peu nombreuses. Les seules données de Pipistrelle de Kuhl en Franche-Comté proviennent de contacts au détecteur d’ultrasons ou bien d’opérations de sauvetages dans le cadre du SOS Chauves-souris.
Menaces :
Les chats et les collisions automobiles sont les deux causes le plus connues d’accidents, ce qui s’explique par le caractère urbain de l’espèce. Les colonies de mises-bas peuvent être également perturbées voire délogées lors de problèmes de cohabitation dans les bâtiments.
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[1]Arthur L., Lemaire M., 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, 544p.