Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

Installations d’EOLIENNES: la CPEPESC a précisé sa position officielle en 2010

publié le1 janvier 2015

Dans le but d’éclairer les esprits, aussi bien chez les pro que chez les anti éoliennes, la CPEPESC a clarifié et formalisé par le texte qui suit, adopté lors de la dernière AG extraordinaire, du 28 avril 2010, sa « position officielle sur les projets éoliens ».

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Position officielle de la CPEPESC sur les projets éoliens.

Dans le contexte actuel du développement durable qui comprend celui des énergies renouvelables, l’engouement pour cette source d’énergie inépuisable va bien entendu dans le sens d’une meilleure prise de conscience des problématiques environnementales (en particulier face à l’énergie nucléaire qui offre de déchets radioactifs à des milliers de générations futures). L’association ne peut être qu’en accord avec ce postulat.

Néanmoins les choix d’implantation d’éoliennes, comme d’autres installations économiques, doivent prendre en compte et respecter les enjeux écologiques locaux et ne pas entraîner d’impact irréparable d’autant qu’elles sont présentées comme des solutions écologiques. Dans l’état des connaissances actuelles, les éoliennes sont reconnues en effet comme impactantes pour les chiroptères qui détectent difficilement les pales en grande rotation.

Le choix d’un site d’installation d’éoliennes doit donc impérativement tenir compte des biotopes, des couloirs de passages et en particulier des chauves-souris et des oiseaux (migrateurs et nicheurs). Les études d’impact préalables doivent être honnêtes, précises et rigoureuses afin que les décisions administratives (de faire, de ne pas faire ou de modifier) soient responsables, c’est à dire, prises en toute connaissance de cause dans l’optique du développement durable.

La CPEPESC, dans ses travaux d’études et d’expertises sur les chauves-souris, s’est toujours astreinte à une très grande rigueur. Elle reste parfaitement dans sa mission de défense de l’environnement lorsqu’elle conteste un projet trop dangereux localement pour les espèces protégées ou qui ne s’entoure pas de toutes les garanties minimales de réalisation.

Position adoptée en Assemblée Générale Extraordinaire le 28 avril 2010.

. Voir aussi :

– page « Éoliennes et chauves souris » sur le site de la SFEPM

– les autres prises de positions officielles de la CPEPESC