Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

A propos d’une nouvelle installation de cogénération installée sur le site de la chaufferie du quartier de Planoise à BESANCON

publié le23 novembre 2018

Un représentant de la CPEPESC a participé le 19 novembre 2018 à une réunion de la Commission Locale de Concertation et de Suivi (CLCS) au sujet d’une nouvelle installation gérée par ENGIE et autorisée par le préfet du Doubs par arrêté du 18 octobre 2017.

Cette nouvelle installation de cogénération, mise en place à côté de la chaufferie de Planoise et au voisinage de l’usine d’incinération est constituée d’une turbine à combustion de gaz (TAG) alimentée en gaz naturel par le réseau gazier public.

L’objet de cette TAG était de supprimer l’utilisation par la chaufferie du charbon qui était nécessaire en période froide ; ce qui va permettre une réduction des rejets de polluants dans l’atmosphère.

Elle contribuera aussi à l’arrêt prévu d’un des deux fours incinérateurs d’ordures ménagères prévu en 2021.

Cette TAG en place depuis mars 2018 permettra de produire avec un alternateur de l’électricité vendue à EDF. La chaleur est récupérée sur les gaz de combustion sera utilisée pour surchauffer l’eau du réseau de chaleur desservant plus de 8000 logements du quartier de Planoise (y compris la zone d’activités et l’hôpital).

Lors de la réunion, les résultats des mesures des rejets atmosphériques présentés après essai sont bien inférieurs aux normes prévues par l’arrêté préfectoral d’autorisation Ils sont liés à la composition du gaz naturel utilisé (oxyde de soufre, oxyde d’azote, poussières, monoxyde de carbone, …)

Mais dans ce secteur la préoccupation environnementale concerne les effets de l’ensemble des rejets atmosphériques à la fois de l’usine d’incinération (Unité de Valorisation Énergétique), de la chaufferie et de la nouvelle TAG. Une convention tripartite est prévue entre le SYBERT, la Ville et ENGIE pour organiser la surveillance environnementale et la sécurité notamment incendie.

Une étude confiée à ATMO a été lancée pour d’une part estimer les rejets théoriques des 3 unités et d’autre part pour mesurer l’impact réels de l’ensemble dans l’environnement du secteur. Elle devrait être rendue en 2019.