Bénévoles, de par la grâce du Président vous pourrez devenir chevalier de la Légion d’honneur!
Être bénévole, n’est-ce pas agir gratuitement en réponse à une motivation profonde et généreuse, sans autre récompense que la satisfaction morale?
Il y a aussi des activités bénévoles passe temps; mais ici, la compensation n’est-elle pas immédiate ?
On peut s’étonner que certains, qui prétendent agir par dévouement ou générosité, réclament à l’État un « statut du bénévole » avec à la clé des avantages points de retraite supplémentaires, avantages fiscaux, etc…
Quoi qu’il en soit, le pouvoir a été interrogé en ce sens par Guillaume Garot, député PS de Mayenne.
La réponse publiée au J.O. du 6 juillet 2010 n’est pas illogique, même si elle est certainement motivée, en cette période de vaches maigres, par d’autres considérations :
« … L’élaboration d’un statut complet des bénévoles a fait l’objet de différents travaux et échanges avec des représentants du monde associatif. Il en ressort que ce projet, par bien des aspects, heurte la nature même du bénévolat, qui est un don de temps librement consenti et gratuit. … »
Si les quémandeurs n’obtiendront pas leur « statut du bénévole », ils pourront peut être se consoler avec de belles médailles :
… le Président de la République ( Valéry Giscard d’Estaing) a souhaité que le bénévolat, notamment régulier, soit reconnu et valorisé. Il a ainsi décidé de promouvoir le bénévolat associatif dans les ordres de la Légion d’honneur et national du Mérite.
Pour être promu, il faudra surement, aux bénévoles en mal de reconnaissance sociale (?), en supplément cirer bénévolement (?) quelques pompes… Mais comme dit le proverbe: Toute médaille à son revers!
F. Devaux