Interrogation des autorités sur la pollution d’INOVYN SOLVAY à Tavaux (39)
Après la détection de traces de PRAS dans l’eau captée à St Jean de Losne, trois associations FNE-BFC, FNE Jura et la CPEPESC viennent d’adresser une lettre pour interroger deux administrations de l’État sur la pollution des eaux de la Saône par la Société INOVYN SOLVAY à Tavaux (39).
Il a toujours été difficile de savoir ce qui réellement sort ou s’échappe de ce pole chimique, mercure, Pfas, sels en grande quantité dans les eaux de la Saône.
Obtiendront-elles une réponse des autorités compétentes ? (*)



(*) Note postérieur à cette page.
Courant juin 2025 aucune réponse écrite formelle n’était parvenue suite à ce courrier.
Par contre, au fur et à mesure du déroulement des débats de la réunion de la Commission de suivi de site (CSS) du 26 juin matin, le représentant de la CPE a reposé les questions auxquelles des réponses plus ou moins précises et satisfaisantes ont été apportées.
Pour le mercure dans les sédiments de l’Aillon, Solvay ne souhaite pas y toucher pour éviter une remise en suspension, alors que des centaines de m3 de sédiments ont été retirés du fond de l’étang en 2003 et stockés en bordure Nord. Ils pourraient être évacués, car ils continuent de polluer par lixiviation.
Pour la pêche pro et amateurs entre le point de rejet de St Symphorien et St Jean de Losne, une nouvelle étude 2025 est en cours et un groupe de travail DDT 21, DDT 39, DREAL se réunit périodiquement pour voir …. s’il faut ou non l’autoriser au vu des résultats de contamination des chairs de poisson.
Pour les rejets de sels, (412 tonnes par jour en 2024), on a seulement la promesse qu’ils n’augmenteront pas malgré une production accrue de PVDF pour les batteries électriques.
L’usine tourne à petit régime et produit moins que prévu vu la faiblesse de la croissance des véhicules électriques européens, la concurrence chinoise et l’importance des moteurs hybrides qui consomment dix fois moins de PVDF que les 100 % électriques.
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