Les projets d’exploitation des gaz de schistes menace pour les eaux et les paysages.
En 2010, dans la discrétion, Jean-Louis Borloo, (alors ministre de l’écologie etc.. et du développement durable) signait de vastes de permis de recherches souterraines d’hydrocarbures non conventionnels, en particulier des gaz de schistes. Ces autorisations (*) portaient sur des superficies considérables, sans que la moindre information n’ait été donnée au public en contradiction avec la convention d’Aarhus.
Ces faits ont réveillé l’opinion publique, car :
L’exploitation des gaz de schistes est lourde de menaces
Les problèmes environnementaux entrainés par les méthodes d’extraction de ce gaz, qui n’est pas concentré dans des poches, mais diffus dans la roche, peuvent être considérables. En France les couches d’argiles schisteuses propices sont présentes en profondeurs en dessous des autres ensembles de roches sédimentaires.
Pour pouvoir extraire ce gaz, on fore d’abord des puits verticaux qui deviennent horizontaux à grande profondeur dans les couches géologiques imprégnées de cet hydrocarbure. On on injecte ensuite sous terre un mélange d’eau, de sable et et un cocktail de centaines de produits chimiques différents (acides, détergents, lubrifiants, etc). Cette injection effectuée à très haute pression provoque un cracking, c’est à dire une facturation intense de la roche en de nombreuses fissures propices à collecter ensuite le gaz qui sera extrait par pompage.
Mais les couches géologiques supérieures à ces niveaux géologiques traumatisés ne peuvent être parfaitement imperméables: les gaz, hydrocarbures, produits chimiques peuvent alors polluer les eaux souterraines, les sources, les captages, les rivières, … En raison de tous les produits utilisés, l’impact peut être considérable pour les êtres vivants, les animaux, les gens, …
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Et puis lorsque l’on fracture la roche, cela ne libère ces gaz que dans une zone limitée à la périphérie de la zone fracturée. La production maximum d’un puits n’est maximum qu’à son ouvertures puis diminue rapidement. Pour conserver une production régilière, il faut forer continuellement d’autres puits, par exemple tous les 500 m. L’exploitation des gaz de schistes nécessite de creuser 100 fois plus de forages que pour celle du pétrole. Ainsi plus de 500000 puits ont été creusés aux États Unis.
« Bonjour les paysage du vieux continent si on les livre aux pétroliers ! «
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Sur le sujet, on consultera aussi :
– La page du site de l’IFP énergies nouvelles (les pros du shale gas!) :
– Voir aussi page :
A propos des permis de recherches de gaz de schistes dans le massif du Jura.
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(*) Les permis Borloo :