Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

Manque de préparation des Français en cas d’accident nucléaire

publié le5 juin 2021

« Dans le pays le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitants, les moyens mis en œuvre pour protéger les Français sont inadaptés et insuffisants ». dénonce dans un dossier de presse du 4 mai 2021 l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (ANCCLI).

La pandémie de Covid-19 a montré la nécessité d’anticiper le risque pour pallier les pénuries de matériel, de vaccins, de soignants et limiter le nombre de décès. «Il faut tirer les leçons de la crise Covid pour repenser la stratégie de protection des populations face au risque nucléaire».

Pour preuve les ratés de la dernière campagne de distribution d’iode

Distribués par les autorités françaises, de façon préventive, aux riverains des installations nucléaires, les comprimés d’iode protègent la thyroïde de l’iode radioactif en cas d’accident nucléaire. La dernière campagne de distribution d’iode a eu lieu en février 2019. Cinq millions d’euros y ont été consacrés, avec un taux d’échec de 75% !

Sur les 2,2 millions de riverains ciblés, seuls 550 000 sont allés chercher leur comprimé en pharmacie.

Des comprimés d’iode, pour quoi faire?

En cas d’accident nucléaire, la prise de comprimés d’iode stable protège la thyroïde de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement. La thyroïde va absorber l’iode stable jusqu’à saturation, et ne pourra donc plus assimiler l’iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré. Les comprimés d’iode doivent être administrés en situation accidentelle et uniquement sur instruction des autorités

En savoir plus :    Dossier de presse sur le site de l’ ANCCLI

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