Nouvelle pollution industrielle à Saint Vit (25). Cette fois les rejets sont atmosphériques…
La zone industrielle des Vaubrenots à Saint Vit (25) fait encore parler d’elle en matière d’environnement. La rumeur accuse une société de PEINTURE INDUSTRIELLE de polluer l’atmosphère par des rejets.
Chacun sait bien qu’à Saint Vit, certains industriels ont gardé certaines habitudes anciennes… L’entreprise EMT par exemple, a été condamnée il y a peu par la justice à la suite d’une plainte de la CPEPESC, pour non respect de l’environnement par rapport à ses installations et rejets liquides industriels pourtant non autorisés dans le réseau d’égouts communal et a du, sous la contrainte, se mettre aux normes.
La CPEPESC a d’ailleurs exigé fin 2004, que la commune régularise la situation de tous les rejets industriels aboutissants dans le réseau d’égouts.. L’absence de « convention de rejet » fixant des normes est en effet la porte ouverte à tous les abus. C’est aussi une infraction pénale qui concerne tant le maire que chaque industriel. La CPEPESC ne perd pas de vue cette affaire et doit vérifier à l’automne la situation. Il faut savoir que depuis des années les analyses d’eau souterraines de la plaine de St Vit mettent périodiquement en évidence la présence de solvants. La même nappe est captée pour l’alimentation en eaux des communes du syndicat du Val de l’Ognon… ]
Mais revenons au 13 juillet dernier, date à laquelle la société MB PEINTURE aurait reconnu avoir eu une « fuite » de peinture rouge les jours précédents et que celle-ci aurait pu causer des dégradations sur les automobiles garés à proximité : plusieurs véhicules avaient en effet subi des dégradations (pigmentations de peinture rouge principalement et d’autres blancs)ce qui a été constaté par la Gendarmerie de Saint Vit. Une quarantaine de salariés de l’entreprise EMT 25, de d’autres entreprises voisines, se sont plaints d’avoir subis des dégradations diverses : pigments de peinture mais aussi dépot d’un produit incolore laissant un état rugueux des carrosseries…
Il est amusant de relever que les auteurs de doléances s’inquiètent plus des conséquences pour l’aspect de leur automobiles que pour les risques pour leurs poumons…
C’est en ce sens que la CPEPESC, dès qu’elle a été informée de la situation, a saisi à son tour immédiatement la police industrielle, en l’espèce l’inspection des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement à la DRIRE de Franche-Comté.
Par retour, ce service a fait connaître qu’il allait demander des comptes à l’industriel vraisemblablement concerné dont l’établissement est soumis à autorisation préfectorale par un arrêté en fixant les normes environnementales.
La CPEPESC a décidé de porter plainte de telles situations sont en effet extremement dangereuses pour l’environnement et la santé publique et ne doivent pas être tolérées.