Une morte ressuscitée au Val d’Amour (39) !
Une morte, c’est un bras de rivière qui ne coule plus, parce qu’à son amont l’eau n’arrive plus.
Jusqu’en 1968, la Morte des Fontaines, c’était le bras principal de la Loue. Mais son amont avait été ensuite déconnecté de la rivière par la construction d’une digue mais aussi par l’approfondissement, provoqué par l’homme, du fond du lit de la Loue.
Ensuite 1180m3 de vases, 1299 m3 de limons et 4133m3 de graviers ont été extraits de la Morte des Fontaines pour y constituer un chenal sinueux d’écoulement sur environ 1 km. Le lit de la morte a été creusé jusqu’au niveau de la nappe alluviale en étiage, pour être certain de toujours conserver un niveau d’eau minimum même en étiage.
Un état biologique initial avait été réalité et un suivi annuel de l’environnement aquatique est prévu pendant trois ans. Si ce projet pilote s’avère positif, d’autres réhabilitations de mortes devraient suivre dans ce secteur. Opération à suivre donc !
Ces travaux ont été effectués par la Communauté de Commune du Val d’Amour dans le cadre du Contrat de Rivière « Loue ». Etudes et travaux ont été financés par cette communauté de communes, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée et le programme ATSR (Avenir du Territoire entre Saône et Rhin).
Nouvelle station d’épuration à Chamblay (39)
Cette station qui rejette dans la Loue est équipée pour permettre à certaines périodes le traitement de l’azote et du phospore des effluents.
Les travaux ont été financés par la communauté de communes du Val d’Amour, le syndicat intercommunal de la Biche, le conseil général du Jura et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée.