Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Franche Comté

Prospection estivale zéro carbone

publié le16 août 2022

Samedi 6 août, deux bénévoles de la CPEPESC, Hugo et Dorine, ont réalisé une prospection 0 carbone autour de Besançon.

L’objectif est double et se situe dans la continuité directe de la prospection 0 carbone de cet hiver :
Recenser les chauves-souris dans les sites à proximité de Besançon, et ce, sans utiliser d’engins motorisés !
Seule différence avec la dernière fois, nos vélos nous accompagnent.

Rendez-vous à 10h (on est samedi, non mais !) à 300 mètres de la première grotte.
Le passage est difficile, la suite se fait à pied.  L’accès à la grotte nous transforme en aventuriers des falaises.
On se débrouille tant bien que mal, passe à travers les ronces, saute plus ou moins gracieusement et escalade jusqu’à l’arrivée tant attendue à la grotte.
Grande, fraîche, la cavité constitue notre ultime récompense. Enfin, la prospection peut commencer !
 Et quelle joie de découvrir  dans la cavité au moins trois rhinolophes au frais, caressés par la lumière rouge de nos lampes.
L’expédition est dès le départ un succès.

On retourne à nos vélos, tout heureux de cette triple surprise.
Pour la prochaine étape, Bregille, nos vélos nous accompagnent jusqu’au bout.
Mais, l’unique vitesse de ces bolides et la montée nous amène vers une continuation à pied, tirant cahin-caha nos vélos à côté.
Enfin, la cavité nous attend, après une montée sportive, toute proche du chemin.
Petite, son exploration ne nous a pas pris beaucoup de temps. Aucune chauve-souris n’y réside.
Des déchets humains nous font pester contre l’humanité.
La cavité, aussi réduite soit elle, offre un peu de fraîcheur, idéale en ces temps de canicules. On sort les repas devant son entrée pour un pique-nique forestier.
La conversation dérive sur la possibilité de coupler les prospections futures avec le nettoyage des cavités.
Peut être la prochaine fois.

Suite de nos périgrinations en vélo, où une demi heure de véloroute nous mène aux pieds de la prochaine cavité, elle aussi en hauteur.
On abandonne nos vélos pour continuer à pied.
La montée est assez savonneuse avec des aiguilles de pins, et des herbes sèches. La grotte de beurre se mérite !
Moyennant une glissade, nous y voilà et notre surprise fut grande. La cavité est magnifique !
Elle est spacieuse, longue, aux multiples salles.
En haut, réside les cloches de biocorrosion témoignant de la présence passée de chauves-souris qui ont forgé la grotte.
Mais hélas, on n’a pas croisé d’amis ailés dans cette sublime demeure.
Tant pis. Retour à Besançon le long du Doubs. L’expédition fut très belle.
Cette expédition sportive de presque sept heures nous laisse au retour des étoiles plein les yeux.

Dorine