Ne pas rendre les « voies vertes » des rives de Meuse responsables de la détérioration du patrimoine naturel
Dans les ARDENNES, la CPEPESC intervient auprès du Maire de CHARLEVILLE-MEZIERES (08) sur la poursuite de l’aménagement de « voies vertes » sur les berges de la Meuse. Celle-ci prévoit de nouvelles tranches de travaux à partir du mois d’avril avec une livraison annoncée avant le début de l’été : https://www.charleville-mezieres.fr/blog/posts/les-voies-cyclables-gagnent-du-terrain, la CPEPESC vient d’intervenir auprès du Maire de CHARLEVILLE-MEZIERES (08).
Sur le principe, si l’association est bien évidemment sensible et favorable à la mise en œuvre de pistes cyclables afin de participer à la transformation de nos habitudes de déplacement et de contribuer ainsi à lutter contre le réchauffement climatique, elle tient toutefois à vous préciser que les aménagements induits ne doivent pas se faire au détriment d’autres enjeux, aussi importants, qui ne peuvent être éludés.
Et en premier chef la préservation de la biodiversité qui joue un rôle majeur dans l’équilibre des écosystèmes, la régulation du climat, l’alimentation de l’Homme et donc le fondement de sa survie.
Limiter l’artificialisation des sols et la banalisation des milieux naturels doit donc être également un but affiché de votre collectivité en rappelant que la notion de « zéro artificialisation nette » a été introduite par le plan national de la biodiversité en juillet 2018 et que son objectif, trop peu traduit dans les faits aujourd’hui, vise à ce que chaque construction ou aménagement de surface soit compensée par la restauration écologique de terrains artificialisés. Bel objectif encore faut-il qu’il soit suivi d’une réelle volonté politique ! Pourtant, force est de constater que ce n’est pas le cas de la Voie verte Trans-Ardennes pour ne citer que cet exemple.
